L’allaitement maternel
Dans ce post, je vais vous parler d’allaitement maternel. J’ai en effet choisi d’allaiter ma fille, et je vous fais part, ici, de mon expérience.
Un choix personnel
Tout d’abord, je tiens à souligner que l’allaitement est un choix personnel qui revient à chaque maman. Si vous ne ressentez pas l’envie d’allaiter votre enfant, ne vous forcez pas ! L’allaitement doit être et rester un plaisir.
Les avantages
L’allaitement maternel présente cependant quelques avantages, parmi lesquels on peut citer :
- la transmission des anti-corps de la mère au bébé via le lait maternel,
- la digestion plus facile du lait maternel
- le côté pratique, il n’y a rien à préparer, rien à transporter,
- le côté économique, pas de lait à acheter,
- l’adaptation naturelle de la composition du lait maternel à l’âge du bébé,
- la contraction plus rapide de l’utérus après l’accouchement,
- la diminution des risques de cancers de l’ovaire et du sein.
Les inconvénients
Bien sûr, l’allaitement maternel présente également quelques inconvénients tels que :
- des éventuels désagréments physiques, notamment des crevasses,
- une dépendance puisque l’on doit toujours être à proximité du bébé (mise au sein à la demande), surtout au début,
- l’allaitement en public qui n’est pas toujours bien vu, même lorsque l’on ne voit rien.
Les différentes positions d’allaitement
- La position « de la Madone »
- La position « de la Madone inverséé »
- La position allongée
- La position « ballon de rugby »
- La position à califourchon
- La position BN (« Biological Nurturing »)
En réalité, toutes les positions sont bonnes tant que :
- vous et votre bébé êtes ventre à ventre,
- l’oreille, l’épaule et la hanche du bébé sont alignées,
- la bouche du bébé est grande ouverte (lèvres généralement retroussées) (pas seulement le téton
dans la bouche mais aussi l’auréole) - l’oreille du bébé ne touche pas son épaule,
- la tête du bébé est légèrement inclinée en arrière pour lui permettre de bien avaler.
Mon expérience
Pourquoi j’ai choisi d’allaiter ?
Je n’ai personnellement pas été allaitée, mais je souhaitais allaiter ma fille. J’en avais simplement envie. Et puis, c’est vrai que je trouvais bien que mon bébé puisse bénéficier de mes anti-corps. Les histoires de contamination de laits infantiles par des salmonelles quelques temps avant la naissance de ma fille, ont fini de me convaincre.
Première mise au sein
Ma fille a été mise au sein très peu de temps après l’accouchement (environ 30 minutes) et n’a eu aucune difficulté à téter. Elle a toujours eu une bonne position au sein, ce qui a grandement faciliter mon allaitement !
Les difficultés
Les principales difficultés que j’ai rencontrées sont des crevasses et des petites douleurs/sensibilités au niveau du mamelon durant les premiers jours, ainsi qu’un fort sentiment de dépendance vis-à-vis de mon bébé, notamment durant le premier mois.
Pour les crevasses, appliquer du lait après chaque tétée s’est révélé assez inefficace, tout comme varier les positions. Changer trop souvent de position avait au contraire tendance à accentuer le problème, certainement car mon bébé avait une mauvaise position dans certaines positions d’allaitement.
Ce qui m’a vraiment aidé, c’est la crème à la lanoline de la marque Lansinoh. Comme toute les crèmes de ce genre, elle est plutôt chère, mais elle m’a vraiment soulagée. Aujourd’hui je n’ai plus de crevasses.
Quant au sentiment de dépendance, il s’atténue avec le temps (certainement car l’on arrive mieux à gérer).
Ce que j’ai également trouvé difficile au début, c’est de ne pas savoir quelle quantité de lait buvait mon bébé, et donc s’il buvait assez. Nous avons donc acheté un pèse-bébé afin de vérifier que notre fille prenait bien du poids.
Enfin,j’ai toujours un peu peur de manger quelque chose qui lui fasse mal au ventre.
Malgré ces petites difficultés, c’est avec plaisir que j’allaite ma petite fille chérie !
Mes positions d’allaitement préférées
J’ai essayé de nombreuses positions d’allaitement, mais celles que je préfère sont la position allongée (que j’ai beaucoup utilisée après l’accouchement car la position assise était alors inconfortable pour moi, et qui tellement pratique lorsque l’on est fatiguée ou pendant la nuit !), la position à califourchon (ma fille était mieux positionnée au sein de cette façon, elle ne nécessite pas de coussin d’allaitement et elle est parfaite si le bébé a tendance à somnoler et/ou en cas de réflexe d’éjection fort) et la position BN (« Biological Nurturing ») dans mon fauteuil à bascule.
Les clés de la réussite : la confiance, la persévérance et le plaisir
Pour réussir son allaitement, le plus important selon moi, c’est de se faire confiance et de persévérer malgré les petites difficultés. Faites-vous notamment confiance en termes de position d’allaitement. Choisissez une position confortable pour vous et votre bébé même si la position n’est pas forcément « conventionnelle ». Et si vous ne prenez pas ou plus de plaisir à allaiter, pas la peine de se forcer!
Bravo pour ton blog.
C’est très agréable de te lire.
Merci beaucoup pour ce commentaire !